J’ai parlé avec la nostalgie, et j’ai senti la tristesse
Elle m’a parlé de tant de choses que je ne pensais pas
L’étonnement m’a touché, en parlant de ma jeunesse ,
De mon enfance m’amusant dans mon jardin, ici et là
Des queues pour le charbon, le pétrole, et pour le pain
C’était la guerre, nous vivions avec le rationnement.
La lampe à l’huile qui illuminait à peine un seul coin
Et mes devoirs d’école je les faisais le matin seulement.
Qu’elle m’a vu souffrir, triste comme les autres gamins.
Qui eux, comme moi, n’ont pas eu une belle jeunesse.
Terminé l’école et le travail nous attendait le lendemain
Qui nous obligeait à la servitude, sans espoir, que tristesse.
Les amusements étaient pas beaucoup, pas de temps libre.
Le salaire, n’était qu’un aumône pour acheter du pain
Ce n’était pas beaucoup, mais nous aidait un peu pour vivre
Quarante huit heures de travail, un dimanche pour les copains.
C’était comme ça la vie, m’a dit la nostalgie tristement
Mais si nous pensons bien, les difficultés m’ont fait un homme
Aujourd’hui la jeunesse vit mieux, ce n’est qu’un bien
Mais c’est dommage que la jeunesse, très mal la consomme.
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